Fred Alpi. La Peste (Le Retour). Zeneszám
La peste est de retour, la peste se reveille
Et elle envoie ses rats mourir sous le soleil
Dans une de ces villes ou plus rien ne se passe,
Ou chaque carrefour conduit a une impasse
Les statues des grands hommes, silencieux a jamais,
Mediocres idoles qui tronent sous un ciel epais,
Avec leurs faux visages de bronze ou bien de pierre
Servent encore de pretexte a d'infames prieres
Et quand les habitudes etouffent les soupcons
Cette ville a tellement honte qu'elle vit sous un faux nom
J'entends des mots sanglants puant comme des rats morts
Des mots qui assassinent sans l'ombre d'un remord
Il y a quelques fous, aveugles ou bien laches,
Qui croient encore en dieu, le fetiche qui crache
Le bon sens repugnant d'une nuit de cristal
Au fond de leurs yeux rouges et dans leurs bouches sales.
La foi prefere au doute l'Ignorance Sacree,
Celle qui croit tout savoir et s'autorise a tuer
Et quand les habitudes etouffent les soupcons
Cette ville a tellement honte qu'elle vit sous un faux nom
J'entends des mots sanglants puant comme des rats morts
Des mots qui assassinent sans l'ombre d'un remord
La peste ne meurt ni ne disparait jamais,
Les victoires provisoires ne peuvent pas cacher
L'interminable defaite qui se lit chaque fois
Dans les livres qu'elle brule dans ses grands feux de joie
Et quand les habitudes etouffent les soupcons
Cette ville a tellement honte qu'elle vit sous un faux nom
J'entends des mots sanglants puant comme des rats morts
Des mots qui assassinent sans l'ombre d'un remord,
Alors j'ecrase du pied sans l'ombre d'un regret
La bete immonde qui a failli m'infecter
Et pendant qu'on parle,
Le temps se gate.
Et elle envoie ses rats mourir sous le soleil
Dans une de ces villes ou plus rien ne se passe,
Ou chaque carrefour conduit a une impasse
Les statues des grands hommes, silencieux a jamais,
Mediocres idoles qui tronent sous un ciel epais,
Avec leurs faux visages de bronze ou bien de pierre
Servent encore de pretexte a d'infames prieres
Et quand les habitudes etouffent les soupcons
Cette ville a tellement honte qu'elle vit sous un faux nom
J'entends des mots sanglants puant comme des rats morts
Des mots qui assassinent sans l'ombre d'un remord
Il y a quelques fous, aveugles ou bien laches,
Qui croient encore en dieu, le fetiche qui crache
Le bon sens repugnant d'une nuit de cristal
Au fond de leurs yeux rouges et dans leurs bouches sales.
La foi prefere au doute l'Ignorance Sacree,
Celle qui croit tout savoir et s'autorise a tuer
Et quand les habitudes etouffent les soupcons
Cette ville a tellement honte qu'elle vit sous un faux nom
J'entends des mots sanglants puant comme des rats morts
Des mots qui assassinent sans l'ombre d'un remord
La peste ne meurt ni ne disparait jamais,
Les victoires provisoires ne peuvent pas cacher
L'interminable defaite qui se lit chaque fois
Dans les livres qu'elle brule dans ses grands feux de joie
Et quand les habitudes etouffent les soupcons
Cette ville a tellement honte qu'elle vit sous un faux nom
J'entends des mots sanglants puant comme des rats morts
Des mots qui assassinent sans l'ombre d'un remord,
Alors j'ecrase du pied sans l'ombre d'un regret
La bete immonde qui a failli m'infecter
Et pendant qu'on parle,
Le temps se gate.
Kedvencek