Gérard Darmon. Ta Lettre. Zeneszám
Au fait,
J'ai recu ta lettre.
En ce matin la Seine a quitte son lit, gonfle l'eau crasseuse, inonde Paris,
Le fleuve dechaine, dans les rues qu'il avale, etale en torrent son debit vandale.
Au fait,
J'ai recu ta lettre.
Une peniche encore vivante, fretille sur le ventre, les bateaux chavirent,
Et s'abiment au large, du musee, de la Marine.
Au fait,
J'ai recu ta lettre.
Les voitures en detresse, charriees par les flots, ont ****** de Notre-Dame.
Gagnees par les eaux elles tanguent,et vacillent.
Cathedrales et paquebots recrachent a la proue des confettis des vitraux.
Au fait,
J'ai recu ta lettre.
La tempete s'eloigne, quand l'averse s'arrete,
C'est la terre qui tremble pour relancer l'alerte,
Avec autant de fumee qu'une fusee qui decolle.
Les monuments s'effondrent et se brisent au sol.
Au fait,
J'ai recu ta lettre.
Le Sacre-C?ur deboule pierre par pierre
Devale et roule sur le manege du funiculaire
Les petits chevaux de bois hennissent en troupeau
Les tuiles tombent des toits et les toits tombent de haut.
Au fait,
J'ai dechire ta lettre,
Et moi sur le toit.
(Merci a Virgil pour cettes paroles)
J'ai recu ta lettre.
En ce matin la Seine a quitte son lit, gonfle l'eau crasseuse, inonde Paris,
Le fleuve dechaine, dans les rues qu'il avale, etale en torrent son debit vandale.
Au fait,
J'ai recu ta lettre.
Une peniche encore vivante, fretille sur le ventre, les bateaux chavirent,
Et s'abiment au large, du musee, de la Marine.
Au fait,
J'ai recu ta lettre.
Les voitures en detresse, charriees par les flots, ont ****** de Notre-Dame.
Gagnees par les eaux elles tanguent,et vacillent.
Cathedrales et paquebots recrachent a la proue des confettis des vitraux.
Au fait,
J'ai recu ta lettre.
La tempete s'eloigne, quand l'averse s'arrete,
C'est la terre qui tremble pour relancer l'alerte,
Avec autant de fumee qu'une fusee qui decolle.
Les monuments s'effondrent et se brisent au sol.
Au fait,
J'ai recu ta lettre.
Le Sacre-C?ur deboule pierre par pierre
Devale et roule sur le manege du funiculaire
Les petits chevaux de bois hennissent en troupeau
Les tuiles tombent des toits et les toits tombent de haut.
Au fait,
J'ai dechire ta lettre,
Et moi sur le toit.
(Merci a Virgil pour cettes paroles)
Gérard Darmon