Michel Jonasz. Guigui. Clodo Clodo. Zeneszám
J'm'endors le soir
J'retire les voiles
D'un bateau noir
A la belle etoile
Un vieux megot de tabac brun de papier jaune
C'est moi qui bosse, moi qui chome
Moi le president si c'est un cigare plus gros
Ou aventurier cigarillo
Clodo clodo
Je pose mon dos
Sur la grille du metro
Je bois les larmes de ma bouteille
Qui pleure qu'elle a sommeil
Mes mains tournees vers le ciel
N'attendent rien de l'Eternel
Mais deux trois sous d'un parigot
Clodo clodo
Les halls de gare
Les putains rousses
Et les trottoirs
Me connaissent tous
Et quand ca va mal quand la dans ma tete ca bouge
Plus aucun coup d'blanc ni coup d'rouge
N'a pu noyer mes idees claires, j'traine les sabots
Vers ce grand boul'vard du Montparno
Clodo clodo
J'ai sur le dos
Comme l'ombre d'un manteau
Mais qui chauffe autant qu'le soleil
Autant que ma bouteille
Nous les mancheurs les manchards
Les mengaveurs les clochards
On veut pas de vos torpedos
Clodo clodo
Dans vos marmots
Y'a les conducteurs de metro
Les futurs notaires plein d'oseille
Et les futurs vide-bouteilles
Ceux qui posent leur dos sur du dur
Et qui aiment quand le vent murmure
Couvrant les injures des passants idiots
Clodo clodo
Clodo clodo
Je pose mon dos
Sur la grille du metro
Je bois les larmes de ma bouteille
Qui pleure qu'elle a sommeil
Mes mains tournees vers le ciel
N'attendent rien de l'Eternel
Mais deux trois sous d'un parigot
Clodo clodo
Jonasz, Michel
Guigui
Jonasz, Michel