Michel Jonasz. Michel Jonasz Au Zenith. Super Nana. Zeneszám
Dix-huit greves de poubelles
Que je traine dans le quartier.
Jamais vu plus belle qu'elle
Dans la cite.
Les serveuses du milk-bar
Ou du Banana
Qu'on depiaute dans le noir
Au cinema,
C'est des trucs pour la toux,
Des pastilles, des cachous,
Bonbons de machines a sous,
Mais elle pas du tout:
Une super nana...
Une super nana...
Une super nana...
Une super nana...
Tous les jours je footballe
Des boites de ronron
Et, comme ces boites de tole,
Je tourne en rond.
Quand je la peche a la ligne
Du haut de mon balcon,
Elle m'emmene dans le parking,
Et sur le beton,
C'est le Bresil pour mille balles
Et je crawle dans le pentothal.
Je touche le fond de mes palmes,
De la neige, du napalm:
Une super nana...
Une super nana...
Une super nana...
Une super nana...
J'habite en haut de cette tour,
La derniere du bloc.
Ma fenetre est bien haute pour
Le bacille de Koch.
Par-dela les antennes,
Au dessus du cynodrome,
Des trainees de kerosene.
Il y a cette mome.
Elle marche parmi les detritus.
On dirait, comme sur les prospectus,
Ces filles allongees a l'ombre des cactus.
Tu vois ce que je veux dire et pourtant c'est juste
Une super nana...
Une super nana...
Une super nana...
Une super nana...
Une super nana...
Une super nana...
Une super nana...
Une super nana...
Jonasz, Michel
Michel Jonasz Au Zenith
Jonasz, Michel
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