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La Rumeur. Le Franc-Tireur. Plus Que ça à Faire. Zeneszám


Quitte a se bruler a vif les mains
Entre les feux jamais eteints
Des flammes hostiles du terrain
Les moyens sont pris de repondre et frapper en plein
D'apparaitre enfin d'ouvrir nos bouches a tout crin
Puisqu'il nous a fallu voir s'engraisser
Un putain d'heritage surcharge
D'humiliations cramoisies qui a plante ses galeries de cris
De represailles sur nos vies
Puisqu'il nous faut toujours garder les chevilles rougies
Par les chaines rouillees de boulets d'angoisse a nos pieds
Pour tout ce que la connerie des cocardiers marchands peut nous
reserver
Mon pere le sait debout ou couche ses crachats t'atteignent en plein
front
Le poing leve ou les bras baisses
Son vent sec te gifle la face du meme affront
Au registre de leurs grands amis Mohamed reste proscrit
On le tient au plus bas
Il balaie les trottoirs de l'etat civil sous la croix
Si c'est ca et si je dois puer d'un facies de moricaud
Ce sera sans refrener de ces rages de tripes et de cerveau
De sacs, de pauvres mots a eventrer sur le drapeau
Son morveux de coq, ses oripeaux
Ses troupes de chiens de garde en alerte
Des que la pelouse du riche menace d'etre
un peu moins verte
Et les insultes restent trop bien proferees
Pour qu'on la ferme et d'un trait
Pour que l'amertume ferme a clef
Pour que le silence fasse loi
Pour qu'on leur foute la paix


Refrain
Plus qu'ca a faire
J'n'ai plus qu'ca a faire
Extirper des lettres embrasees de mes vis-ceres
Plus qu'ca a faire
J'n'ai plus qu'ca a faire
Cultiver l'art et la maniere de faire chier et deplaire


Non je n'ai pas choisi
Les couilles a l'air d'atterrir ici
Et de fouler les basses fosses poisseuses de l'arene
D'un petit pays de flicaille forcene et schy-zophrene
Non je n'ai pas choisi d'etre un de ces purs produits
De ces ponts aux esclaves
Que le mepris a construit et plombe
D'une rive a l'autre de la Mediterranee, le seul choix
Car on me tient de faire face a ca
Le seul choix qu'il me reste a achever ici et maintenant
Est celui de mes amies et de mon camps
II y a les bourreaux
Leurs sous-fifres a l'attirail de suppot
En un cortege gave de vermines
Qui defilent sur des flopees de victimes
Si je tiens debout parmi celle qui ont pu se relever
L'amnesie je m'en preserve ne saura pas me frapper
Ce n'est pas le type de graines que je culti-ve
il faut dire que c'est visceral d'une force vous ronger le sourire
A quel point la hagra a pu nous faire vomir


Refrain


Paraitrait que si l'air du temps
Pousse la crapulerie en avant
C'est qu'des crapules enrichies font les lois ici
Paraitrait que si la justice agonise
C'est qu'leur fric se torche avec
Au point que des touffes de poil de cul defrisent
Jamais la pauvrete
Mais le pauvre qu'il s'agira toujours de mater
Dis toi le il prend du calibre le porcin poli-cier
A mesure qu'on va nous parler du besoin de nous integrer
ou plutot nous desintegrer
Y'a pas a chier
Allons chercher des crosses au cote enso-leille de la barriere
Parsemer le decor de ciel bleu de gros nuages d'ether
Allons-y et que nos putains de creations leur soient deleteres
C'est certain, Je manque bien effrontement a beaucoup de criteres
A beaucoup de figures du chic de savoir plaire
Et si je traine des histoires qui n'ont pas le sens des affaires
Pour les dire j' ai meme un sale accent qui racle les parterres


Refrain
Legutoljára keresett