N.T.M.. J'appuie Sur La Gachette. Zeneszám
Seul dans la penombre, avec mon passe, cherchant a me rememorer
les joies et les raisons pour lesquelles j'encaisse la monotonie
de cette vie. Plus desarme qu'au premier jour,les annees blanches
de ma jeunesse se sont laissees posseder.Quant au futur! Le futur
j'ose meme pas y penser. Vide est ma vie et pourtant je n'ai pas
choisitant le present n'est que neant...
Tout a commence surement le jour ou je suis ne, le jour ou je n'ai
pas croise la bonne fee qui aurait fait de moi ce que je ne suis
pas. Ceux qu'il m'arrive d'envier parfois,ceux que la vie a dote
d'une chance, mais moi malheureusement voila, je n'en suis pas la,
et prive de ca, pourquoi devrais-me mener un combat? De toutes
facons pas la peine, je connais la rengaine mais je n'ai pas de
force. Mon amour pour la vie s'est solde par un divorce, moi aussi
j'ai reve de connaitre l'ideale idylle, le desir, la passion de ne
pas perdre le fil. Quitter sur le champ la ville, s'isoler sur une
ile. Au lieu de ca, ma vie file, se faifile et defilesans domicile
fixe. J'ai toujours releve la tete, meme a genoux. Mais ce soir, je
suis fatigue de lutteret pense serieusement a tout deconnecter.
L'hiver a pose son manteau,comme si la mort etait deja la, tout pres
de moi. Le froid me lacere la peau,comme cette vie, dont je n'ai plus
envie. Egare dans ces pensees, ou tous ne cessent de m'apitoyer.
Voila, ce soir je vais craquer, ne pouvant echapper a mon destin.
L'ame stressee, le cerveau compresse,comme unse par la guerre des
nerfs a laquelle je dois me livrer.Subir sans pitie, sans repit, voila
ma vie. Gris semble l'avenir et noir est a couleur de mon esprit. Je
n'essaye plus de comprendre, ni de me faire entendre, je suis le
troupeau avec un numero colle dans le dos. Metro, boulot, aseptise
du cerveau. Mon ultime evasion se trouve dans le flot de ces mots.
Quarante ans de deboires passes a la lumiere du desespoir. Tu peux me
croire ca laisse des traces dans le miroir. J'ai les neurones affectes
et le coeur infecte, fatigue de lutter, de devoir supporter la fatalite
et le poids d'une vie de rate. Voila pourquoi je m'isole, pourquoi je
reste seul. Seul dans ma tete libre, libre d'etreun esclave en fait
battant en retraite, fuyantce monde d'esthetes en me petant la tete.
OK, j'arrete net, j'appuie sur la gachette.
les joies et les raisons pour lesquelles j'encaisse la monotonie
de cette vie. Plus desarme qu'au premier jour,les annees blanches
de ma jeunesse se sont laissees posseder.Quant au futur! Le futur
j'ose meme pas y penser. Vide est ma vie et pourtant je n'ai pas
choisitant le present n'est que neant...
Tout a commence surement le jour ou je suis ne, le jour ou je n'ai
pas croise la bonne fee qui aurait fait de moi ce que je ne suis
pas. Ceux qu'il m'arrive d'envier parfois,ceux que la vie a dote
d'une chance, mais moi malheureusement voila, je n'en suis pas la,
et prive de ca, pourquoi devrais-me mener un combat? De toutes
facons pas la peine, je connais la rengaine mais je n'ai pas de
force. Mon amour pour la vie s'est solde par un divorce, moi aussi
j'ai reve de connaitre l'ideale idylle, le desir, la passion de ne
pas perdre le fil. Quitter sur le champ la ville, s'isoler sur une
ile. Au lieu de ca, ma vie file, se faifile et defilesans domicile
fixe. J'ai toujours releve la tete, meme a genoux. Mais ce soir, je
suis fatigue de lutteret pense serieusement a tout deconnecter.
L'hiver a pose son manteau,comme si la mort etait deja la, tout pres
de moi. Le froid me lacere la peau,comme cette vie, dont je n'ai plus
envie. Egare dans ces pensees, ou tous ne cessent de m'apitoyer.
Voila, ce soir je vais craquer, ne pouvant echapper a mon destin.
L'ame stressee, le cerveau compresse,comme unse par la guerre des
nerfs a laquelle je dois me livrer.Subir sans pitie, sans repit, voila
ma vie. Gris semble l'avenir et noir est a couleur de mon esprit. Je
n'essaye plus de comprendre, ni de me faire entendre, je suis le
troupeau avec un numero colle dans le dos. Metro, boulot, aseptise
du cerveau. Mon ultime evasion se trouve dans le flot de ces mots.
Quarante ans de deboires passes a la lumiere du desespoir. Tu peux me
croire ca laisse des traces dans le miroir. J'ai les neurones affectes
et le coeur infecte, fatigue de lutter, de devoir supporter la fatalite
et le poids d'une vie de rate. Voila pourquoi je m'isole, pourquoi je
reste seul. Seul dans ma tete libre, libre d'etreun esclave en fait
battant en retraite, fuyantce monde d'esthetes en me petant la tete.
OK, j'arrete net, j'appuie sur la gachette.
N.T.M.
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