Patrick Coutin. Coutin. Le Roi Des Loosers. Zeneszám
J'ai regarde le soleil se noyer
Dans les brumes
Qui montaient de la ville
Il ne restait sur mes levres
Que le souvenir du gout
Des levres de cette fille
Ferme les yeux
Ferme les poings
J'ai passe des nuits longues comme des vies
A chercher ou fond de l'amour
Les traces de l'oubli
Et je sais que la peur est un silence
Qui s'installe et qui soudain
Te fait mal dans tout le corps
Le roi des losers
Oh oui le roi !
J'ai marche si longtemps sur cette route
Que j'en ai oublie Le nom de ma ville
Des princesses m'ont aime
Comme des chiennes et des putains
M'ont aime comme des reines
Ferme les yeux
Ferme les poings
Car si mes rides sont autant de cicatrices
C'est que le temps aime souligner les vices
Et je sais que tous les soirs
Un soleil meurt et que ce n'est jamais le meme
Qui dechire le matin
Le roi des losers
Oh oui le roi
Les grands oiseaux de nuit
Ne meurent qu'au matin
Et si l'aube est de glace je veux la vivre seul
Avec mes larmes dans les yeux
Et mes yeux comme des poignards
Laisse-moi
Seul
Patrick Coutin
Coutin
Patrick Coutin
Kedvencek