Pigalle. Regards Affligés. Ecris Moi. Zeneszám
Seul devant la gare Saint Lazare, au comptoir, pilier de bar,
Au hasard d?un Ricard, d?un coup de pinard
Ivre, dans les rues, sans issues, mal fichu, comme un ange dechu, redescendu
Du dessus, du dessus des nues
Ecris moi, ecris moi des lettres, ecris moi, ecris moi encore
Un pas devant l?autre, devant les autres, qui ne sont autres que vous autres
Tristes apotres d?une vie autre que la votre
Les pas m?emmenent, m?entrainent, le long de la Seine, calme et sereine,
Devant la grande scene obscene de cette vie malsaine
Ecris moi, ecris moi des lettres, ecris moi, ecris moi encore
Le long des maisons, du sommeil profond, les gens font un silence de plomb
Qui resonne, ding-dong, comme le son, du canon
Non, pas dormir, pas se sentir, s?engourdir, pour fuir le pire
Pas s?endormir, tu vas m?ecrire, je vais te lire
Ecris moi, ecris moi des lettres, ecris moi, ecris moi encore
Regards Affligés
Pigalle
Kedvencek