Serge Lama. Amald'Ame. Et Puis On S'aperçoit. Zeneszám
(Serge Lama - Yves Gilbert)
On arrive tout nu
Un matin au portique,
Parmi tant d'etrangers,
On est un inconnu
on decouvre la vie
Tout comme une Amerique
On a soif d'etre vieux,
Avant d'avoir vecu
Et puis, on s'apercoit
Que partir, ca sert a rien,
Et puis, on s'apercoit
Que de rester, ca sert a rien,
Alors, on reste,
Alors, on reste, n'importe ou.
On se trouve un matin,
On est deux, face a face,
On se trouve un matin
Deux dans le meme lit,
On decouvre l'amour,
On lui cede la place,
Mais il fait la valise
Avant qu'on ait compris
Et puis, on s'apercoit
Que d'etre deux, ca sert a rien,
Et puis, on s'apercoit
Que d'etre seul, ca sert a rien,
Alors on fait, alors on fait,
N'importe quoi !
On rencontre un matin
Quelqu'un qui nous ressemble,
Un qui est etranger,
Parmi ces etrangers,
On echange des mots,
Et quelques verres ensemble,
A cet instant, on croit
Que la vie va changer
Et puis, on s'apercoit
Que de parler, ca sert a rien,
Et puis, on s'apercoit
Que de se taire, ca sert a rien,
Alors on dit, alors on dit,
N'importe quoi.
On se trouve, un matin,
Tout nu devant sa glace,
Devant son ombre morte,
On est presque etranger,
On se retourne un peu,
Mais le passe nous glace
Et on s'etonne alors,
D'avoir tellement change,
Et puis, on s'apercoit
Que le passe, ca sert a rien,
Et puis, on s'apercoit
Que l'avenir, ca sert a rien,
Alors, on meurt, alors, on meurt
N'importe quand !
Amald'Ame
Serge, Lama
Kedvencek