William Sheller. Les Machines Absurdes. Athis. Zeneszám
Il pousse autour de ma fenetre
Une maison vide ou tu vivais avant
Et
Ou je me perd tout autant peut-etre
Que ma memoire et sans quelqu'un dedans.
Le jour se meurt
Mais le soleil m'enivre.
J'ai le vent dans les yeux
Qui me parle de toi.
La tombee des heures
Ou suffisait, pour vivre,
De te sourire un peu
S'en est revenue chez moi...
Il tourne autour de ma fenetre
Une rue qui marche sous le pas des gens
Et
D'ou l'on s'eloigne jusqu'a disparaitre.
T'en vas tu mieux d'etre si loin devant ?
Le jour se meurt
Mais le soleil m'enivre.
J'ai le vent dans les yeux
Qui me parle de toi.
La tombee des heures
Ou suffisait, pour vivre,
De te sourire un peu
S'en est revenue chez moi...
Et, tout au bord de ma fenetre,
Et ses reflets pour mieux se voir dedans,
Moi,
J'ai le regard a rien laisser paraitre,
Comme un miroir et sans quelqu'un devant.
Le jour se meurt
Mais le soleil m'enivre.
J'ai le vent dans les yeux
Qui me parle de toi.
La tombee des heures
Ou suffisait, pour vivre,
De te sourire un peu
S'en est revenue chez moi...
Sheller, William
Les Machines Absurdes
Sheller, William
Kedvencek