Thiéfaine. Exil Sur Planète-fantôme. Zeneszám
En ce temps-la nos fleurs
Vendaient leur viande aux chiens
Et nous habitions tous de sordides tripots
Avec des aiguillages pour nos petits matins
Quand le beau macadam nous traitait de salauds
Nous traitait de salauds
Nous vivions nos vertiges dans des vibrations folles
Et gerbions nos enzymes en nous gueulant moteur
Mais entre deux voyages, entre deux verres d'alcool
Nous n'avions pas le temps de decompter nos heures
De decompter nos heures
Nous etions les danseurs d'un monde a l'agonie
En meme temps que fantomes
Conscients d'etre mort-nes
Nous etions fossoyeurs d'un monde a l'agonie
En ce temps-la le rien s'appelait quotidien
Et nous allions pointer dans les jobs interdits
Dans les musiques blemes, dans les sombres parfums
Dans les dedales obscurs ou plane la folie
Ou plane la folie
Et nous avions des gueules a briser les miroirs
A ne montrer nos yeux que dans le contre-jour
Mais entre deux delires, entre deux idees noires
Nous etions les plus beaux, nous vivions a rebours
Nous vivions a rebours
Nous etions les danseurs d'un monde a l'agonie
En meme temps que fantomes
Conscients d'etre mort-nes
Nous etions fossoyeurs d'un monde a l'agonie
En ce temps-la les gens s'appelaient citoyens
Nous, nous etions mutants, nous etions androgynes
Aujourd'hui la tempete a lynche mes copains
Et je suis le dernier a rater mon suicide
A rater mon suicide
Mais je veux vivre encore plus ivre de crame
Je veux ronger le mal jusque dans ses recoins
J'ai traine mes vingt siecles d'inutilite
Je n'ai plus rien a perdre, mais j'en veux pour ma fin
J'en veux pour ma faim
Vendaient leur viande aux chiens
Et nous habitions tous de sordides tripots
Avec des aiguillages pour nos petits matins
Quand le beau macadam nous traitait de salauds
Nous traitait de salauds
Nous vivions nos vertiges dans des vibrations folles
Et gerbions nos enzymes en nous gueulant moteur
Mais entre deux voyages, entre deux verres d'alcool
Nous n'avions pas le temps de decompter nos heures
De decompter nos heures
Nous etions les danseurs d'un monde a l'agonie
En meme temps que fantomes
Conscients d'etre mort-nes
Nous etions fossoyeurs d'un monde a l'agonie
En ce temps-la le rien s'appelait quotidien
Et nous allions pointer dans les jobs interdits
Dans les musiques blemes, dans les sombres parfums
Dans les dedales obscurs ou plane la folie
Ou plane la folie
Et nous avions des gueules a briser les miroirs
A ne montrer nos yeux que dans le contre-jour
Mais entre deux delires, entre deux idees noires
Nous etions les plus beaux, nous vivions a rebours
Nous vivions a rebours
Nous etions les danseurs d'un monde a l'agonie
En meme temps que fantomes
Conscients d'etre mort-nes
Nous etions fossoyeurs d'un monde a l'agonie
En ce temps-la les gens s'appelaient citoyens
Nous, nous etions mutants, nous etions androgynes
Aujourd'hui la tempete a lynche mes copains
Et je suis le dernier a rater mon suicide
A rater mon suicide
Mais je veux vivre encore plus ivre de crame
Je veux ronger le mal jusque dans ses recoins
J'ai traine mes vingt siecles d'inutilite
Je n'ai plus rien a perdre, mais j'en veux pour ma fin
J'en veux pour ma faim
Thiéfaine
Thiéfaine
Kedvencek