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Isabelle Boulay Ici

Le silence a trouve un pays Ici on ne fait pas de bruit On se suspend au temps qui passe Et on attend que rien ne se passe Tout y est Tellement grand

Le silence a trouve un pays Ici on ne fait pas de bruit On se suspend au temps qui passe Et on attend que rien ne se passe Tout y est Tellement grand

ont des oiseaux Comme tout est fait Pour rester chaud Les flammes, les flammes ont des bourreaux Et rien ne va Mieux qu'ici-bas Et rien ne va Mieux qu'ici-bas Mieux qu'ici

C'est pas la peine de faire les fiers On va pas jouer au plus fort Pas la peine de croiser le fer J'ai plus envie de faire d'effort Apres tout ca, apres

Tu es comme une odeur Dans un coin de mon c?ur Qui me colle aux regrets Et meme t'apercevoir a travers le brouillard Je m'en contenterai Sur le grand

Cette vieille valise qui vit pres de ma porte, Egratignee de toutes nos aventures, Avec ses etiquettes des pays qu'on transporte, Dessinant le parcours

ont des oiseaux Comme tout est fait Pour rester chaud Les flammes, les flammes ont des bourreaux Et rien ne va Mieux qu'ici-bas Et rien ne va Mieux qu'ici-bas Mieux qu'ici

Je ne sais plus comment te dire Je ne trouve plus les mots Ces mots qui te faisaient rire Et ceux que tu trouvais beaux J'ai tant de fois voulu t'ecrire

Et tu sais maintenant La douleur du temps Quand il est sans demain Et de vivre en silence Et si peu d'esperance Quand tes yeux ne voient rien Oh tu sais